Overblog
Edit page Follow this blog Administration + Create my blog

2-Les dangers courants

Written by Plaquet Clément; Masson Valentin

Quels sont les dangers courants?

La plupart des utilisateurs des réseaux sociaux sont conscients qu'il existe des dangers (voir notre sondage en page d'accueil). Ils sont surtout conscients de ce que l'on appelle les "dangers courants", ce sont les dangers créés par les utilisateurs des réseaux et non les dangers créés par le réseau social en lui même.

La mise en scène de soi

Sur les réseaux sociaux, surtout chez les jeunes, on se met en scène. On se montre uniquement à notre avantage, il y est très facile de s'inventer une vie. On se construit une image publique de la même manière qu'une star ou un politique. On montre uniquement les cotés intéressants de notre vie auprès de ses "amis" ou de ses "abonnés". On appelle ces personnes les "acteurs" car ils jouent un rôle.

Sur Facebook, cette mise en scène se fait d'abord par les photos, les "acteurs" préfèrent montrer une photo d'eux en soirée plutôt qu'une photo de famille, ils vont choisir uniquement les photos qui les mettent en valeur. Cette mise en scène se fait aussi par les centre d’intérêts ou leurs statuts qu'ils partagent avec leurs "amis".

Sur Twitter, on s'exprime devant une sorte de public, le premier but des "acteurs" sur ce réseau va être d'obtenir le plus de "followers" possibles afin de se sentir populaire.

Le principal danger de cette construction virtuelle de soi va être que certains passent presque plus de temps à construire leur personnalité virtuelle qu'à vivre vraiment, en effet ce temps que l'on passe sur les réseaux sociaux est un temps où on ne vit pas réellement, la mise en scène de la vie des autres parait tellement extraordinaire qu'en comparaison, on se dit que notre vie est moins intéressante, la consultation des réseaux sociaux tels que Facebook ou Twitter peut donc accompagner un sentiment de déprime chez certains individus.

Un danger pour la vie professionnelle

Les réseaux sociaux peuvent constituer un danger dans le milieu professionnel, particulièrement pour les demandeurs d'emploi. En effet certains employeurs, avant d'embaucher une personne, vont rechercher cette personne sur Facebook ou sur Twitter, ces employeurs vont en premier essayer de trouver un profil Facebook pour voir si il y a des photos compromettantes telles que des photos de soirée ou des photos osées. L'employeur va aussi regarder ses fréquentations, ses statuts ou ses tweets.

Après des études de commerce par exemple, beaucoup de CV se ressemblent, certains employeurs vont donc déterminer leurs choix grâce au profil Faceook ou Twitter, tout est vérifié pour certains, jusqu'aux fautes d'orthographes dans les tweets et statuts.

Aujourd'hui en Amérique, 1 jeune sur 10 se serait fait refuser un emploi à cause de son profil Facebook pour les raisons dites précédemment.

Il y a également des cas de licenciement liés aux réseaux sociaux, l'employeur peut vérifier si ses employés sont connectés durant les heures de travail ou si il a critiqué ses supérieurs par exemple.

Le harcèlement moral depuis internet

Cela fait quelques années que le harcèlement sur internet existe, on parle de cyber-harcèlement. L’arrivée des réseaux sociaux sur internet a facilité le cyber-harcèlement. Tout va très vite sur les réseaux sociaux, il suffit d'une rumeur lancée par un camarade de classe pour qu'un collégien ou un lycéen devienne une cible pour les autres, en effet la grande majorité des harcelés et des harceleurs sont des adolescents et cette humiliation commence dans le milieu scolaire, les plus concernés sont les 13-16 ans.

Si bien que le ministère de l'éducation ainsi que d'autres associations et organismes ont lancé des campagnes contre le cyber-harcèlement à l'heure où 40% des enfants disaient avoir déjà été victimes de harcèlement ou d'insultes sur internet et que de nombreux cas de suicides d'adolescents harcelés ont été constatés en France. Le ministère de l'éducation intègre désormais le cyber-harcèlement dans sa politique de prévention et de lutte contre le harcèlement à l'école. Pour lutter contre cela, il a signé une convention avec l'association e-Enfance et a élaboré un guide (disponible ici http://www.agircontreleharcelementalecole.gouv.fr/quest-ce-que-le-harcelement/le-cyberharcelement/) pour prévenir et traiter ce genre de harcèlement qui se fait en grande partie sur les réseaux sociaux.

Les cas de suicides à cause de harcèlement sur les réseaux sociaux sont bien réels, prenons l'exemple de Ask.fm, c'est un réseau social récent de plus en plus populaire chez les jeunes. L'intérêt de ce réseau est de poser des questions anonymement ou non à une personne choisie, le fait que ces questions puissent se poser en anonyme crée des abus et certains utilisateurs de ce réseau se font harceler ou insulter, le plus souvent par des personnes qu'ils connaissent. C'est arrivé à Hannah Smith, une britannique de 14 ans qui s'est suicidée après avoir reçu des insultes anonymes. Ce cas n'est malheureusement pas unique, on a recensé plusieurs cas de suicides ou de tentatives de suicide avec des cas similaires à celui d'Hannah. Des militants ont demandé la fermeture du site car le journal Le Monde révélait que Ask ne disposait que de 50 modérateurs alors que 30 millions de questions et réponses étaient publiées chaque jour, le site promet désormais des efforts en matière de sécurité grâce à des modérateurs et de nouveaux paramètres de confidentialité.

Les prédateurs sexuels sur les réseaux sociaux

Un prédateur sexuel (ou pédophile) est une personne éprouvant une attirance sexuelle pour des enfants encore non pubères.

Dans le monde aujourd'hui, selon l'ONU et le FBI, il y a en moyenne 750 000 prédateurs sexuels qui rôdent chaque jour sur internet, étant donné que les adolescents passent beaucoup de temps sur les réseaux sociaux, c'est donc un moyen pour les prédateurs sexuels d'établir un contact avec des enfants ou des adolescents.

D'après le site "innocence en danger", 1 enfant sur 5 aurait été sollicité sexuellement sur internet et ce contact s'effectue généralement part le biais des réseaux sociaux.

Cette vidéo de Maitre John est le cas de Karen, une adolescente de 16 ans qui était tombé dans le piège de Fabrice Huljack, un prédateur sexuel récidiviste de 46 ans. Il s'était fait passer pour un jeune gendarme de 19 ans sur Facebook et avait établi un contact avec l'adolescente, la poussant même à fuguer de chez ses parents et à le rejoindre chez lui à La Rochelle, là oú ils ont passé 3 jours ensemble dans des hotels de la ville, la jeune Karen était donc prise au piège par ce Fabrice Huljack. Les gendarmes ont retrouvé les traces de Karen et de ce pédophile au bout de 3 longues journées. Fabrice Huljack a été condamné à 7 ans de prison ferme.

Vidéo de prévention contre les dangers d'internet, cette vidéo illustre des cas fréquents de la vie quotidienne d'un jeune. Tout vos "amis" sur les réseaux sociaux ne vous veulent pas du bien.

Malheureusement ce n'est qu'un cas parmi tant d'autres, et pour limiter et detecter ces prédateurs sexuels, la branche néerlandaise de l'ONG Terre des Hommes (association qui lutte pour les droits des hommes à travers le monde) a créée une petite fillette grâce a un modèle informatique en image de synthèse de façon à traquer les pédophiles sur internet et sur les réseaux sociaux.

Elle s'appelle Sweetie, elle est censée être Philippine et avoir 10 ans ( voir image ). Tous les jours elle est dirigée et guidée par Terre des Hommes à partir d'un entrepôt d'Amsterdam, elle se connecte sur un chatroom, elle reçoit pleins de message d'hommes, des pédophiles, qui souhaite engager un contact avec Sweetie, le fait qu'elle ait 10 ans et qu'elle soit Philippine les attirent beaucoup. Chaque jour des dizaines de milliers d'enfants sont « abusés par webcam », c'est le viol virtuel.

Sweetie, c'est le nom de cette fillette philippine de 10 ans créée entièrement en images de synthèse

Sweetie, c'est le nom de cette fillette philippine de 10 ans créée entièrement en images de synthèse

Comme ces crimes sont difficiles à prouver, il faut prendre les prédateurs en flagrant délit, d'oú l'idée de Sweetie.

Une fois que les pédophiles ont entamé la discussion avec Sweetie, ils lui demandent de mettre la webcam, d'enlever ses vêtements, de jouer avec elle-même et d'autres messages de même type. Pendant que Sweetie chat, Terre des Hommes localise les hommes, grâce à leurs informations qu'ils livrent a Sweetie, Terre des Hommes les identifient avec Google ou Facebook et d'autres réseaux sociaux et grâce aux photos losque les prédateurs ont activé leur webcam.

En deux mois ils ont déjà localisé 1000 prédateurs sexuels, ces prédateurs viennent majoritairement des pays riches par exemple 54 au Canada, 44 en Allemagne, 103 en Inde et 11 en France. Tous ces prédateurs sexuels ont été signalé a Interpol (Police internationale) et ce ne seront sûrement pas les seuls...

Vidéo de la fillette Sweetie guidée par Terre des Hommes aux Pays Bas afin de localiser et de repérer les prédateurs sexuels dangereux pour les enfants.

Share this blog
Repost0
To be informed of the latest articles, subscribe: